AU REVOIR LES CONS
Quel plaisir de retrouver l’univers singulier d’Albert Dupontel. Comme tous les grands cinéastes, le metteur en scène a su au fil des ans imposer un univers unique, teinté de poésie et peuplé de personnages en marge.
Adieu les cons n’échappe pas à la règle. D’ailleurs, le réalisateur fuit à tout manichéisme. Ainsi, la technologie est à la fois dépeinte comme un fardeau qui entravent les rapports humains. Et, en même temps peut être utile pour retrouver la trace d’un enfant né sous X. Ou faire naître une histoire d’amour dans un ascenseur.
Preuve de son grand talent, Albert Dupontel fait affleurer des émotions dans des endroits improbables.
Adieu les cons nous touche en plein cœur et laisse pas indemne
Surtout, le metteur en scène un certain goût pour les images graphiques dignes d’un story board ou d’une bande dessinée. Avec comme marque de fabrique l’utilisation intensive des contre-plongées, là encore dans des endroits improbables comme des zones industrielles ou des rond-points.
De surcroît, Adieu les cons met en avant une galerie de personnages émouvants, et des seconds rôles truculents, à l’image de l’aveugle Nicolas Marié.
Surtout, pour la première fois, Virginie Efira trouve ici une partition nuancé, qui lui permet de laisser affleurer son talent. Preuve qu’après “Un homme à la hauteur” ou encore “20 ans d’écart”, la comédienne a fait beaucoup de chemin. Et grâce au réalisateur d’Au revoir là-haut, permet d’explorer une palette d’émotions plus larges que ces rôles précédents.
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