Notre film coup de coeur, à revoir pour Noël ! Un polar puissant, capiteux et élégant.
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Ni Humphrey Bogart dans les polars d’époque , ni Jack Nicolson dans “Chinatown”, pas plus que Kevin Spacey dans “LA Confidentiel” ou “Usual Suspects” , Edward Norton renouvelle le personnage dans ce polar intemporel qui respecte les codes du genre.
Adapté du roman « Les orphelins de Brooklin » de Jonathan Lethem, BROOKLYN AFFAIRS est à la fois un polar noir mené de mains de maître, entre introspection sur la différence et son acceptation par le commun des mortels.
Tout débute sur deux hommes assis dans une voiture qui attendent ou guettent on ne sait pas quoi. Les répliques fusent et le spectateur attend la suite. A voir ce détective atteint du syndrome de Gilles de LaTourette mener ses investigations tel un pied nickelé idéaliste, est un vrai régal.
Au bout de quelques minutes, Norton dévoile les fils de son intrigue : New York, 1957. Lionel, orphelin, fait le détective privé avec ses amis d’enfance pour le compte de leur mentor à tous, Frank Minna (Bruce Willis). Sa nouvelle enquête le mène à croiser la route d’une avocate militante (Gugu Mbatha-Raw) et d’un promoteur au pouvoir démesuré (Alec Baldwin). Au fil de la narration, Edward Norton, interprète de Lionel mais aussi scénariste, réalisateur et producteur, entretient la confusion sur l’identité de ses personnages et leur environnement. Il affirme le contrôle total qu’il exerce sur son récit, le contexte, son ambiance et ses effets. Une entrée en matière qui laisse le spectateur affamé, en quête de réponses.
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